Sur la photo ci-dessous, on peut voir le diplôme en question que l’on retrouve d’ailleurs encadré, sur la photo du salon des arts du feu, vue au chapitre 16.
Il est clair qu’une telle distinction, fût mise en avant, et devint un formidable argument publicitaire. La preuve en image avec cette corbeille en Marseille Fleurs, décorée par Paul Scotté. En effet, on y voit une étiquette accrochée sur cette dernière, portant la mention « Prestige de France ».
Ce rayonnement du savoir-faire de la faïencerie Masse, résulte en grande partie des liens privilégiés qu’avait su créer cette dernière avec des partenaires prestigieux dans de très nombreux pays, et ce depuis le début du XXème siècle. Un des plus importants était celui avec « Bloomingdale’s » à New York qui est le plus grand magasin au monde pour ce qui touche à la vente d’objets de luxe. Il en fût de même avec « Larson Pirie & Scott » à Chicago.
Début des années 60, la mode, le luxe, la création sont incarnés par la France. L’engouement américain est tel, que ces deux magasins mondialement connus, vont alors mettre sur pied des évènements publicitaires ayant eu un fort retentissement, afin de répondre à la demande de leur clientèle fortunée. Ils vont donc prendre attache avec tout ce que compte la France comme artisans, artistes, entreprises de la mode et du luxe, pour pouvoir préparer une collection qui sera appelée pour l’un « Esprit de France » et pour l’autre « French Fair ».
J’ai retrouvé chez un collectionneur, les deux certificats correspondants, qui selon un ancien salarié, trônaient en bonne place dans le bureau de Mr Jacques Masse. C’est un miracle de les avoir retrouvés, comme vous pourrez l’observer sur le deuxième certificat : Voilà la preuve visuelle qui démontre la « violence » avec laquelle les précieuses archives desvroises ont été traitées !!!
Archives Privées : Utilisation et reproduction interdites
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