Avant de conclure, j’aimerais vous montrer des pièces, en rapport avec la céramique qui sont en ma possession. Ils ne sont pas d’une grande valeur au sens du marché de l’art, mais pour moi, ils résument ce que j’aime dans la faïence de Desvres.
Je le répète, cette dernière me parle avant tout par l’aventure humaine qu’elle raconte, plus que par l’amour des pièces produites ou des décors reproduits. Au risque de surprendre, la céramique française des années 50, ou la céramique scandinave, me parlent bien plus, que la faïence décorée par mon grand-père. Mais ceci n’empêche pas de regarder avec respect, le travail accompli pendant plusieurs siècles, par toutes ces femmes et ces hommes, qui ont écrit l’histoire de la céramique desvroise.
Je le répète, cette dernière me parle avant tout par l’aventure humaine qu’elle raconte, plus que par l’amour des pièces produites ou des décors reproduits. Au risque de surprendre, la céramique française des années 50, ou la céramique scandinave, me parlent bien plus, que la faïence décorée par mon grand-père. Mais ceci n’empêche pas de regarder avec respect, le travail accompli pendant plusieurs siècles, par toutes ces femmes et ces hommes, qui ont écrit l’histoire de la céramique desvroise.
Tout d’abord, un serre-livres venant de Géo Martel.
J’apprécie la sobriété de ces « putti » formant le serre-livres « Amours » de Géo Martel : aucune décoration, la sculpture se suffit à elle même. De plus, la date de fabrication se situe aux alentours de 1925/1930, date à laquelle mon grand-père travaillait au sein de cette faïencerie.
Puis une coupe en grès émaillé de chez Fourmaintraux-Delassus. Bien connue des spécialistes et des passionnés, mais souvent méconnue du grand public, cette partie de la production desvroise a ravi par sa « fraîcheur », les rapporteurs de l’exposition internationale de 1925 …
Puis une plaque de Gil Franco
Avant d’entamer ces recherches, je connaissais très mal cet artiste. Ces dernières m’ont donné l’occasion de rencontrer un spécialiste. J’ai alors découvert un artiste à la vie mouvementée et passionnante et une production aussi riche que diversifiée. J’aime le fait que cet artiste s’exprima sur du cuivre, du bois, du granit, de la céramique, mais aussi par la gravure et la peinture.
Enfin un carreau de ma petite collection, d’autres sont dans la rubrique des annexes.
En effet, s’il est une chose que j’apprécie par dessus tout, dans la faïence de Desvres, ce sont bien les carreaux qui y ont été fabriqués.
Félix Vincent, Jules Fourmaintraux, Fourmaintraux-Hornoy, Géo Martel, Fourmaintraux-Delassus, et d’autres.
Même si ces carreaux semblent souvent identiques, pour moi chacun est unique !
En effet, s’il est une chose que j’apprécie par dessus tout, dans la faïence de Desvres, ce sont bien les carreaux qui y ont été fabriqués.
Félix Vincent, Jules Fourmaintraux, Fourmaintraux-Hornoy, Géo Martel, Fourmaintraux-Delassus, et d’autres.
Même si ces carreaux semblent souvent identiques, pour moi chacun est unique !
Et puis, il ne faut pas oublier que ces carreaux ont été les fers de lance de la notoriété de la faïence desvroise à travers le monde. Quand les faïenceries ont peu à peu intensifié leur production vers la décoration de pièces de faïence fine, les marchés internationaux étaient ainsi déjà « ouverts », pour répondre à la demande de la clientèle. Sans ses carreaux, la faïence de Desvres ne serait peut-être pas devenue, ce qu’elle fût notamment dans la première moitié du XXème siècle !